Auteur Sujet: Contrôle technique, on avait bien deviné  (Lu 426 fois)

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Hors ligne Jipere33

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Contrôle technique, on avait bien deviné
« le: 25 mars, 2013, 22:18:13 »
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Le chercheur norvégien Rune Elvik est l’un des spécialistes reconnus de la sécurité routière en Europe. Il dresse un constat effarant du fonctionnement de l’Union Européenne : « Je pense que quelques mesures qui n’auront aucun effet seront adoptées par l’Union européenne à cause de la réussite d’un lobbying servant des intérêts purement commerciaux. Cela s’appliquera assurément au contrôle technique. »
Spécialiste depuis 1994
Rune Elvik est professeur de sécurité routière à l’université de Aalborg, au Danemark, et de Lund, en Suède. Son domaine de recherche inclut les effets des mesures liées à la circulation et à la route à travers le Vieux Continent. Depuis 1994, il est directeur de recherche à l’Institut de l’économie des transports (Norvège), en charge de l’analyse des risques. On ne peut donc le taxer de partialité quand il aborde la problématique du contrôle technique, et plus particulièrement celle du contrôle technique des deux-roues motorisés (2RM).
Entretien choc
Dans une longue interview que publie la Fema (Fédération européenne des associations de motards), le chercheur dénonce la carence en données relatives aux accidents de la route à travers l’Europe, et explique que cette carence est préjudiciable à la qualité des mesures relatives à la sécurité routière prises par l’Union européenne.
Rune Elvik va même plus loin : « Des mesures sans effets sont le résultat du lobbying d’intérêts commerciaux. Cela s’applique aux intérêts des conducteurs de deux-roues motorisés. »
Doutes sur l’impact des défauts techniques
Il se montre d’un avis très mesuré quant à l’impact des défauts techniques sur les accidents de la route : « Le pourcentage des accidents dont les défauts techniques des véhicules sont la cause est faible. C’est vraiment un non-sens. Les rapports présentés ne font pas mention des éventuels accidents évités, du fait que le conducteur sait que sa machine présente un défaut technique, et adapte son comportement en conséquence. »
Le tout sécuritaire
Le chercheur pointe par ailleurs du doigt la culture de la sécurité qui gagne l’ensemble de l’Europe : « Elle est partie de l’industrie, de l’industrie chimique en particulier, qui devait anticiper des catastrophes à grande échelle. Elle s’est rapidement diffusée à la sécurité routière. »
Décision par paysEn ce qui concerne le contrôle technique pour les motos et scooters, Rune Elvik est favorable à une prise de décision propre à chaque pays membre de l’Union européenne : « Ce serait probablement une bonne idée d’utiliser les connaissances sur la pratique du deux-roues motorisés dans chaque pays. Étant donné que ce modèle diffère selon les nations, le principe de l’inspection technique devrait différer également. »

Source motomag.com
Il y a moins à craindre de cent chevaux sous une selle, que d'un âne bâté assis dessus

Bien faire et laisser braire donc :)